Polvere. I libri ne accumulano tanta, i giornali poi...non ne parliamo. Accumulo libri, giornali e polvere da più di sessant'anni, prima i fumetti, Topolino, Corrierino dei Piccoli, Jim Toro, Tex Willer, Sport Illustrato, tanto del dirne alcuni. Li tenevo ordinati, religiosamente. Poi, nel 1959, la mia mamma Gisa e io cambiammo casa, da via Vincenzo Capra, poeta dialettale vissuto nel Risorgimento, a Piazzale Torino, niente di poetico, solo una normale direzione geografica, come era nell’antichità con le Porte nelle mura, e anche Piacenza aveva una bella cinta di Mura voluta dai Farnese nel Secolo XVI. Trasloco uguale tragedia, per me. Mio zio Gino, di sua capoccia, chiamò uno straccivendolo - così si chiamavano allora - e gli fece portar via tutto, neppure Tex Willer, sfoderando le sue Colt, riuscì a fermarlo. Addio letture dell’infanzia.
Poi caddi malato, vittima di un morbo che chiamavano Giochi Olimpici, con una evoluzione patologica detta “atletica”. Altro che epatite, ‘sto morbo me lo sono tirato dietro tutta la vita, quella vissuta e quella che mi resta da vivere. Per fortuna ho trovato un antidoto potentissimo: lavorare all’interno delle organizzazioni sportive ufficiali, magari non guarisci del tutto, ma aiuta molto.
Adesso, ho maturato (anche se ormai è tardissimo) un sostanziale distacco. Durerà? Non lo so. So però che, d’ora in poi, mi occuperò solo ed esclusivamente di quello che mi piace, senza doverne rendere conto a nessuno. Scriverò, pubblicherò a ruota libera, senza un ordine preciso, e, soprattutto, senza la presunzione di “fare storia” o di scoprire chissà quali novità. Voglio tenere vivo questo mio spazio personale che ho troppo a lungo trascurato. Sono arrivato alla conclusione che non ne valeva la pena. Cercherò di togliere la polvere dal mio archivio.
Dichiaro aperti i Giochi della Polvere d’archivio.
Italia - Francia 1927, madamine l'atletica è questa
Parte prima
"L'athlétisme féminin s'est implanté tres lentement en France...Les femmes pratiquent l'athlétisme à labri des règlements conçus par des hommes; ces derniers ont appliqué aux femmes sensiblement le même programme de courses que pour les hommes: 100 m, 200 m, 400 m, 800 m, 1500 m, etc... Cet athlétisme est né timidement en 1917 grâce à Mme Alice Milliat, apôtre du sport féminin, fondatrice de la Féderation des Sociétés Féminines Sportives. Le 2 novembre 1921, Mme Milliat suscitait la création de la Féderation Sportive Féminine Internationale...Dés 1919, elle avait demandé, sans succès, au Comité Olympique International d'inclure des épreuves féminines d'athlétisme dans les programmes des Jeux...". Dovrà attendere un bel po' perchè il Barone de Coubertin, come vedremo fra poche righe, era fermamente contrario alla inclusione delle donne nei Giochi Olimpici.
Gli spezzoni di frasi che riportiamo sono presi dal capitolo (da pag.242 in poi) "Survol de l'athlétisme féminin" inserito nell'opera di Gaston Meyer "Le grand livre de l'athlétisme français". Il quale scrive anche:" En France, Femina Sport avait organisé dès 1917 les premiers véritables Championnats féminins...A partir de 1918, des championnats de France sont régulièrement disputé...".
Per chi non sapesse chi fu Gaston Meyer, cito solamente questa frase che Robert Parientè, direttore del quotidiano sportivo "L'Équipe", scrisse il giorno del suo decesso (12 febbraio 1985):" Maître à penser pour toute une génération de journalistes, directeur de consiences plus encore que rédacteur en chef, conseiller affectueux et convaincant pour tant d'athlètes, tant d'entraîneurs, tant de dirigeants, Gaston Meyer fut aussi un créateur". Fu veramente un gigante del giornalismo, in particolare per il nostro sport. Meyer fu figlio di una terra bellissima, la Dordogna, culla anche di un mio grande amico, Jean-Pierre Durand, fotografo d'atletica di grande sensibilità, cultura, intelligenza.
Sul tema "Les femmes aux Jeux Olympiques" ci viene in aiuto una pubblicazione fondamentale, compilata dallo svizzero Otto Mayer, che ricoprì il posto di Cancelliere del Comitato Olimpico Internazionale dal 1946 al 1964. Nel 1960, per i tipi dell'editore Pierre Cailler di Ginevra, diede alle stampe "A travers les anneaux olympiques", insostituibile raccolta dei documenti delle Sessioni del CIO a partire dalla prima del 1894. Otto Mayer veniva da una illustre famiglia di gioiellieri di Montreux, suo fratello Albert fu a lungo membro del Comitato Olimpico.
Mayer, parlando della 11ª Sessione tenuta a Luxembourg nel giugno 1910, ci informa (pagina 62):"Les femmes, qui avaient déjà été admises à participer aux épreuves de lawn-tennis (1900 e 1908), de yachting et de tir à l'arc (1908) furent en outre admises aux Jeux de Stockholm dans les épreuves de natation. Elles s'y trouvèrent en effet au nombre de quarante-duex pour la natation et de quinze pour le tennis".
La svolta nella 14ª Sessione a Stockholm nel 1912 durante i Giochi della V Olimpiade. Siamo alle pagine 70 - 71. "Les femmes aux Jeux Olympiques - Cette question n'était pas à l'ordre de jour de la session de 1912. Néanmoins Coubertin en profita pour publier ses idèes à la veille de l'ouverture de Jeux de Stockholm. En fin diplomate, il déclara que la question de l'admission des femmes aux Jeux n'était pas encore réglée. Voici ce q'il écrivit dans la Revue Olympique de juillet 1912:«Cette question ne saurait être réglée dans le sense négatif par le motif que l'Antiquité l'avait ainsi résolue; elle ne l'est pas davantage dans le sense affirmatif du fait que des concurrentes féminines ont été acceptées pour la natation et le tennis en 1908 et 1912. L'autre jour un engagement est venue, signé d'une néo-amazone, qui prétendit councourir pour le Pentathlon moderne et le Comité suédois laissé libre de se prononcer, en absence d'une législation fixe, a refusé cet engagement. On le voit, la discussion demeure ouvert». Coubertin était résolument opposé à la patecipation féminine aux Jeux. Il pensait que le Congrès de Paris , prévu par 1914, lui donnerait raison. A son avis, les Jeaux devaient être réservés aux hommes seuls.
Et d'abord, avait-il déclaré, en application de l'axiome fameux illustré par Musset: il faut qu'une porte soit ouvert ou fermée. Comme l'accés de toutes les épreuves n'etait pas consenti aux femmes, porquoi leur en permettre quelques-unes et leur interdire les autres? Coubertin pensait que ce serait un spectacle peu édifiant de voir aux Jeux des escrimeuses, des cavalières ou des «coureuses», comme il les appelait. Il pensait qu'il serait logique, au cas où les femmes seraient admises, de les incorporer dans des épreuves mixtes, sans distinction de sexe, puisqu'à cette époque l'égalité hommes et femmes tendait à se répandre. Il reconnaissait cependant qu'en appliquant ce système les épreuves éliminatoires favoriseraient les hommes. Il admettait volontiers qu'en faisant intervenir le principe de l'égalité théorique des sexes, on se livrerait à une manifestation platonique dépourvue de sens et de portée. Il se déclarait opposé à une Olympiade «féminine» (femelle disait-il), la qualifiant d'«impratique, inintéressant, inesthétique et incorrecte». Sa formule était l'exaltation solennelle et périodique de l'athlétisme mâle avec l'internationalisme pour base, la loyauté pour moyen, l'art pour cadre et l'applaudissement féminin pour récompense. «Cette formule, avait-il ajouté, combinée de l'idéal antique et des traditions de la Chevalerie est la seul saine et la seul satisfaisante. Elle simposera d'elle-même à l'opinion». Nous devont reconnaître que Coubertin s'est trompé et qu'il n'a pas compté avec les temps...ni avec les femmes...Si de nos jours la femme est l'égale de l'homme dans presque tous les domaines de la vie sociale, nous reconnaissons - et elles avec nous - que certaines épreuves sportives peuvent leur être ouvertes, à l'exclusion des sports (par exemple boxe, lutte, haltérophilie, football). Le C.I.O. a décidé peu à peu que la femme pourrait prendre part à certaines épreuves qu'elles disputeraient «entre elles».
La Régle 29 admet les femmes dans les disciplines suivantes: athlétisme, escrime, gymnastique, natation, canotagge, patinage artistique et vitesse, ski, yachting (même en bateaux mixte: hommes et femmes) et sports équestres. Il est logique que leurs performances n'atteignent pas celles des hommes. Nous n'interviendrons pas dans ce probléme d'ordre fisique; ajoutons la phrase que Coubertin avait approuvée:«L'important est d'y prendre part»."
Le foto che corredano queste righe furono fornite dal prof. Marco Martini per l'articolo pubblicato sul sito dell'A.S.A.I.
(segue)
Castenedolo, nel pianeta degli uomini catapulta
Qualche settimana fa, al campo sportivo di Castenedolo, ho visto un giovanotto di 84 anni lanciare il disco, giovanotto - per spirito, simpatia, carica umana, prestanza fisica - che sfoggiava una maglietta su cui spiccava questa scritta "Throwers forever", lanciatori per sempre. La indossava Carmelo Rado, settimo classificato ai Giochi della XVII Olimpiade Roma 1960. Era venuto a Castenedolo per onorare la memoria di Adolfo Consolini, che gli amici della Atletica Virtus e dell'Archivio Storico dell'Atletica Italiana "Bruno Bonomelli" celebravano con una esibizione di lancio del disco, ça va sans dire. Rado era stato atleta emergente proprio sul finale della gloriosa carriera del campione olimpico e primatista mondiale di Costermano. A Roma c'erano entrambi: Carmelo settimo, Adolfo diciassettesimo (quarta Olimpiade, e avrebbero potuto essere almeno cinque, forse sei), il terzo era il toscano Franco Grossi.
Il motto "lanciatori per sempre" si adatta come una calzamaglia agli amici dell'Atletica Virtus Castenedolo, i quali si inventarono, ormai un bel numero di annetti fa, una esibizione aperta a tutti gli atleti sia del club che "esterni", competizione che prese il nome di "Virtus Lancio Story", un mix di amicizia, divertimento, agonismo senza esclusione di colpi, classifiche complicate e quindi bonariamente contestate, ricche premiazioni con distribuzione di luccicante medaglia (al vincitore) di purissimo cartone. Almeno non si disintegra come è successo con quelle degli ultimi Giochi poco olimpici. E poi la competizione finale: il lancio della forchetta, che tutti tengono impugnata saldamente.
Sabato 28 ottobre festa grande allo stadio "Vittorio Colombo" di Castenedolo: il "Virtus Lancio Story" celebrerà la 35esima edizione consecutiva. Come già lo scorso anno, l'esibizione è stata inserita nel circuito "Sognando Olympia", a pieno diritto, aggiungo io, visto lo spirito che più olimpico non si può. Il programma è annunciato nel documento che correda queste righe, mentre aprendo questo indirizzo potrete leggere, se siete curiosi, i "primati" della manifestazione. Se poi di quei due che mi leggono ce ne fosse uno che vuol fare una scappata a Castenedolo, troverà sicuramente una fetta di buona cera e trascorrerà un pomeriggio in allegria.
Paul Tergat al vertice dello sport olimpico keniano
Intravvedete quel fantasmino nero, allampanato, in questa infelicissima foto nerosunero scattata all'arrivo della "Diecimiglia del Garda" del 1993? Siamo sul rettilineo di via Valvestino, ormai quasi all'uscita dell'abitato di Navazzo in direzione della diga. Era il 12 settembre, la "Diecimiglia" era una delle cinque tappe della "50 Miglia in Franciacorta e dintorni", anche se Navazzo dista parecchio dalla spumantizzata Franzacurta, ma ha titolo sufficiente per dire la sua quando si parlava allora / si parla oggi di corsa, di podismo, di running, chiamatelo come vi pare, a me piace quell'ottocentesco "sport pedestre", poetico . E la prova è che dopo 44 anni (filati) lei, la signora "Diecimiglia" è ancora lì, pur con i suoi problemini, a offrire organizzazione, premi fin troppo generosi che certi bifolchi non meritano, ospitalità perfino a coloro che mi ricordano la bella canzone di Paolo Conte, "Bartali", quando ironizza su quelli (parla dei francesi) che a vedere Ginettaccio "s'incazzano e le palle ancora gli girano", anche fra il blu del lago di Garda e il green del Montegargnano non mancano i biliosi a cui la gara sul Münt fa girare le palle, da sempre...
Torniamo alla nostra figurina nera. Ha un nome: Paul Tergat, un giovanotto del Kenya, nato in uno schizzo di colore della tavolozza africana, Riwo, non lontano da una "location" (così faccio divertire il mio amico Enzo) che potrebbe essere confusa con il nome di un vino, Kabarnet, invece sta sulle coste della Kerio Valley (elefanti, coccodrilli) in pieno splendore della Great Rift; scavalcato l'abitato, sull'altro versante, si scende su due bei laghi eletti a dimora dai fenicotteri rosa, il Bogoria e il Baringo. Siamo nella terra abitata dai Tugen, una delle tante tribù di etnia Kalenjin, come i Nandi, i Marakwet, i Keiyo, ecc ecc. La lezione su etnie e tribù del Kenya la rimandiamo alla prossima volta (42? 53? tante comunque). E non è neppure la storia di Paul. Dico solo che il ragazzo arrivò alle nostre latitudini al seguito di Moses Tanui, un grande guerriero che ho stimato e stimo fra i migliori consumatori di scarpe da corsa, e del dott. Gabriele Rosa, iseano, esperto di caccia grossa atletica. I ricordi si intersecano, si sommano, si sottraggono, si dividono (con le persone cui si vuole bene).
Mi resi conto che esisteva un atleta di nome Paul Tergat su una rivista di track & field britannica, alcuni suoi piazzamenti prataioli in gare "locali" che valevano un mondiale. Poi viaggiai a Boston, marzo 1992, per il paludato Campionato del mondo di corsa campestre, partenza e arrivo al "Franklin Field", oggi conosciuto come Harambee Park, un posto dove i Bostonians potevano fare sport; un freddo boia, una stufetta che a turno ci mettevamo fra le gambe e anche qualcosina più sù, il mio amico spagnolo Pedro Molero, scriba al quotidiano sportivo madrileno "Marca", ed io, "inviato a mie spese" - era una nuova figura nel contratto nazionale dei giornalisti introdotta appositamente per me - del "Giornale di Brescia". In un albergone che faceva da riferimento generale per il Festival del fango gelato vidi anche la faccia da abbinare a quel nome. E non era allegra, anzi.... Non avrebbe potuto correre...andava come un treno, era arrivato terzo alle selezioni di Nairobi - un vero campionato del mondo anticipato - poi un genio di allenatore indigeno ebbe la bella pensata di spedire a correre gli atleti nel freddo gelido del Massachusetts appena sbarcati da un viaggio interminabile chiusi in un aereo. Eppure questo santone del cross keniano era il più corteggiato dagli imbrattacarte di mezzo mondo, avidi di conoscere i segreti di una preparazione che in realtà era il segreto di Pulcinella: correre, correre, correre, chi sopravviveva andava ai Mondiali. Risultato della genialata? Le delicate fibre del giovanotto di Riwo scricchiolarono e qualcosa si ruppe. Niente mondiale. Decisione in un corridoio dell'albergo bostoniano, lui mogio mogio, il dott. Rosa nel ruolo di Madonna della Consolazione.
Ci vollero mesi di paziente lavoro e recupero. In estate lo rivedemmo, proprio a Navazzo. Il Gran Khan delle orde dei bipedi kenioti era, a quel tempo, Moses Tanui, forte del suo titolo mondiale sui 10 mila metri l'anno prima a Tokyo. Gerarchia riconosciuta e rispettata all'interno del clan. Talvolta prevalevano i giochetti del tipo: "oggi vinco io, domani toccherà a te". Vedansi ordini d'arrivo della "Dieci": nel 1991 primo Andrew Masai, secondo Tanui; 1992: Tanui, poi Paul Tergat. L' anno dopo Paul "passeggia", lontanuccio il carioca Arturo Castro, che ho incontrato a Rio alcuni anni fa, proprietario di un importante negozio di bici e di sport outdoor.
Non vado oltre, la storia della "Diecimiglia" ve la potete rispolverare comodamente o leggendo il libro pubblicato nel 2004 per celebrare la 30esima edizione, oppure andando sul sito dedicato: questo qui, per chi non lo sapesse. Per quale motivo parlo - a me stesso - di Paul Tergat, della corsa di Navazzo, di ricordi personali? Qualche giorno fa ho letto una notizia che mi ha fatto felice: Paul è stato eletto presidente del Comitato Olimpico del Kenya, rilevando l'incarico da un mito sportivo del Kenya, della corsa, dei Giochi Olimpici, dell'atletica, Kip Keino, Mexico 1968, quando il mondo, esterefatto, scoprì i corridori della Rift Valley. E anche Kip mi onorò sempre del suo affetto. Paul era già stato cooptato nell'esclusivo sancta sanctorum dei Membri del Comitato Olimpico Internazionale. Quest'uomo, che mi ha regalato una delle due più grandi emozioni della mia vita di randagio dell'atletica (la finale dei 10 mila metri ai Giochi di Sydney 2000), e a cui voglio bene come a un fratello, potrebbe andare molto, molto più sù. Ufficiale di alto grado della Forza Aerea del suo Paese, sollecitazioni politiche ne ha avute tante, ma, per ora, ha dato la precedenza allo sport. Non mi stupirei affatto di vederlo fra qualche anno presidente della Republic of Kenya. Esagerato? No, sono convinto di quello che dico. Un presidente della sua stessa tribù, Tugen, c'è già stato: Daniel arap Moi. Lui potrebbe essere il secondo, magari mettendo d'accordo Kykuyo e Kalenjin che da sempre usano il machete invece della matita per votare.
Futuribile, parliamo del presente: Congratulations, Mr President, gli amici di Navazzo non ti hanno mai dimenticato e oggi sono fieri di poter dire che hai bagnato le nostre strade con il tuo sudore. Torna a trovarci, se puoi, quando vuoi.
Se qualcuno che mastica un po' di linguaggio Brexit vuole leggere qualcosa di più serio di 'ste righe miserelle, può andare su questo indirizzo.
Quei quattro veloci "gommisti" del C.S.Pirelli
Ci voleva Giulio Salamina, un mezzofondista cresciuto da Bruno Bonomelli all'ombra del Cidneo, per stimolarmi a sfogliare la raccolta del settimanale fidalino "Atletica" dell'anno 1960 e a cercare dettagli di un paio di primati italiani. Ho detto dettagli e non conferme perchè Giulio sfoggia sempre una memoria prodigiosa. L'episodio, per così dire "scatenante", è raccontato in questo articolo che trovate sul sito dell'Archivio Storico dell'Atletica Italiana.
La notizia che mi ha interessato fu pubblicata sul bollettino federale n. 19 del 9 luglio 1960, a pagina 5, titolo "Staffette - primato". Si legge, con data Milano:
Nel corso di una riunione regionale, svoltasi il 29 giugno, la squadra del Centro Sportivo Pirelli - composta dagli atleti Sardi, Sisti, Vincenzi ed Ottolina - ha migliorato il primato italiano di Società della staffetta 4 x 100 m. correndo la distanza in 41"2. Il precedente primato (41"3) apparteneva al G.S. Fiamme d'Oro Padova. Nella stessa riunione, la squadra del Pirelli - con i medesimi atleti, ma disposti nell'ordine Ottolina, Sisti, Vincenzi e Sardi - ha stabilito anche il nuovo primato italiano assoluto della staffetta 4 x 200 m. in 1'25"8. Il primato precedente apparteneva al G.S. Fiamme d'Oro di Padova con 1'26"6.
Fin qui la notizia, che completo con queste annotazioni. Campionati nazionali di staffette a Bari in ottobre. Il bollettino federale ci racconta: "La staffeta 4 x 100 ha presentato emozioni non comuni, data la superiorità dimostrata ormai da molti anni in questo settore dai quartetti delle Fiamme d'Oro. I patavini, infatti, pur potendo schierare un ottimo Berruti in terza frazione, hanno dovuto piegarsi all'efficientissima squadra schierata dal Pirelli: Sardi, Sisti, Vincenzi, Ottolina. Va in particolare segnalata l'ultima frazione di Ottolina, che ha consentito al Pirelli il recupero dello svantaggio piuttosto sensibile accumulato in precedenza". Da parte mia rilevo che i quattro "cinturati" corsero sia batteria che finale in 41"9. È anche vero che i poliziotti avevano vinto il titolo sia nel 1958 che nel 1959, sempre con 41"3, che rappresentava il primato italiano. Dopo la parentesi Pirelli, le FF.OO. rivinceranno nel 1961 - 62 - 63 - 64. Il primo 41"3 fu ottenuto con questo quartetto: Boccardo - D'Asnasch - Ghiselli - Bravi, quest'ultimo essendo il saltatore in lungo. Era il 14 settembre 1958, a Roma. Sempre a Roma il 12 settembre 1959, Marcora - Boccardo - Mazza - Berruti uguagliarono il primato.
Per fortuna che non mi sono fidato della tabella dei primati nazionali, al 31 dicembre 1959, pubblicata a pagina 7 del numero 7 del 1° aprile 1960, pesce d'aprile? Se penso a quei presunti ricercatori (sia chiaro, io non lo sono e neppure mi vanto di esserlo) che mi dicono che fanno ricerche che sono solo acritiche e banali ricopiature di dati o di ricerche altri...vabbuò...io preferisco sbagliare da solo. Dunque, primato nazionale della 4 x 200: prima dei quattro "gommisti" milanesi il miglior crono, sia assoluto che di club, era stato cronometrato a Bari, il 29 ottobre 1958, a D'Asnasch (poi giornalista sportivo alla agenzia ANSA, sposato con Luciana Veschi, regista alla RAI, legò il suo nome alla famosa "Domenica Sportiva", una delle più serie, preparate, professionali registe che ho avuto la fortuna di conoscere) , Panciera (meglio come 400centista), Loddo (pure 400 metri, come prima scelta) e Boccardo. Renato Panciera corse a Roma la semifinale della 4 x 400; tanto per dire: l'Italia fu quarta nella sua semifinale con 3'07"7, gli Stati Uniti vinsero la loro in 3'08"4. Ci saremmo stati anche noi, a pieno titolo.
Un passo indietro, quello che molti dovrebbero fare, che annunciano spesso e non fanno mai. Siamo a Bari, il 29 ottobre 1958, staffetta 4 x 200 metri. Dal bollettino fidalino: Le Fiamme d'Oro di Padova, con D'Asnasch, Panciera, Loddo e Boccardo, hanno ottenuto il primato assoluto della 4 x 200 con il tempo di 1'26"6. Il precedente limite nazionale assoluto apparteneva alla squadra azzurra con 1'27"3, metre il record italiano di società apparteneva all'ASSI Giglio Rosso di Firenze con 1'27"7.
Ottantanni fa Pierre de Coubertin spense il tripode
Mi è sembrato un atto doveroso: ricordare Pierre Fredi (o Frédy, ci sono versioni diverse, Fredi è il nome di una nobile casata romana) barone de Coubertin nell'ottantesimo anniversario della sua scomparsa. Di mio non ho niente da aggiungere, anche perchè non ne sono capace. Essendomi invece proposto di togliere polvere al mio archivio, vi propongo foto e testi che proprio dalla mia Collezione provengono.
Il primo è il testo della Proclamation du Comte de Baillet - Latour président du C.I.O. pour le décés du baron Pierre de Coubertin. Il Conte belga era succeduto a de Coubertin come presidente del Comitato Internazionale Olimpico: fu eletto durante la 23esima Sessione del Congresso Olimpico che si tenne a Praga il 26, 27 e 28 maggio 1925. Era giovedi 28 maggio, nella sede del Palazzo comunale di Praga, ci vollero due turni di votazioni per eleggere Henry de Baillet - Latour. Ho trovato questo testo nel libro di Otto Mayer "A travers les anneaux olympiques", libro imprescindibile per chi voglia conoscere, senza fronzoli di parte, le vicende vere del C.I.O. dalla nascita fino al 1960. Mayer fu Cancelliere dell'organizzazione olimpica, direi un Direttore Generale, dal 1946 fino a poco prima dei Giochi di Tokyo 1964. Svizzero, di Montreaux, rampollo di una nota famiglia di gioiellieri. Sua fratello Albert fu a lungo membro del C.I.O. in rappresentanza della Svizzera.
Questo il testo, in francese, che annuncia il decesso di de Coubertin:
"Le Baron de Coubertin est décédé inopinément à Genéve, le 2 septembre 1937, au cours d'une promenade dans le parc de La Grange. Conformément à ses dernières volontés, déposées au secrétariat du Comité International Olympíque, les funérailles ont été célebrées à Lausanne, dans la plus stricte intímité et il n'a pas été envoyé de lettres de fair part. L'inumation du cœur du Rénovateur des Jeux Olympiques aura lieu ultérieurement à Olympie.
"Le Comité International Olympique perd en lui son vénéré Fondateur , les sportifs, le Rénovateur des Jeux Olympiques, la France l'un de ses fils les plus illustres, le monde un génie, trop souvent méconnu. L'œuvre qu'il a créé a néanmoins triomphé de toutes les oppositions, grâce à son indomptable énergie et à la persévérance avec laquelle il a défendu ses principes et les idées saines qui l'ont guidé. Tous ceux qui l'ont connu ont encore présent à la mémoire le charme de sa voix, l'élégance de la forme et la précision de ses exposés.
"Puissent ceux qui l'ont aimé et admiré perpétuer sa mémoir et continuer son œvre, en recrutant parmi les pratiquants et les dirigeants des sports des generations futeres des nouveuax apôtres des doctrines olympiques qui furent les siennes.
«Baillet - Latour»
Il secondo testo che propongo a chi lo vuol leggere porta la firma di Emanuele Carli, studioso di atletica, collezionista, autore delle biografie (le prime) di Adolfo Consolini e di Dorando Pietri. Carli, con Bruno Bonomelli e altri, fu tra i fondatori della Associazione Italiana Storici - Statistici di Atletica Leggera (Verona, 1965). Lo scritto che segue fu pubblicato su Atti e Memorie, Serie II - n.1, ottobre 1967, ricorrendo i 30 anni della scomparsa di Pierre de Coubertin:
Il 2 settembre 1937 decedeva a Ginevra, a causa di una crisi cardiaca, Pierre de Fredi barone de Coubertin, al quale il mondo deve il rinnovamento della più importante e più bella di tutte le manifestazioni a carattere universale, ed alla Sua grande opera è legata la storia dello sport e delle Olimpiadi dell'Era Moderna.
Spirito eletto ed uomo di azione, lottò con tutte le sue forze e con fede incrollabile dedicando l'intera vita alla realizzazione della sua idea che vive e vivrà nei secoli. Fu Egli infatti a darne l'intima consistenza ed a concepirne, in tutti i minimi particolari, le forme esteriori. Anche dopo il ritiro dalla presidenza effettiva egli continuò a vegliare sulla sua creazione, donando tutto alla causa, senza nulla chiedere per sè.
Di origine italiana, discendente dalla famiglia de Fredi appartenente alla nobiltà romana di cui un ramo cadetto emigrò in Francia alla Corte di Luigi XI ricevendo nel 1477 il titolo francese dell'ordine di San Michele ed ottenendo in seguito la signoria di Coubertin, Pierre de Coubertin nacque a Parigi l' 1 gennaio 1863 al n. 20 di via Oudinot.
Volle seguire la sua vocazione e si rifiutò pertanto di far onore alla tradizione familiare che lo voleva brillante ufficiale, per dedicarsi esclusivamente ai suoi studi. Nella stessa aula della Sorbona che doveva più tard essere testimone del suo trionfo Egli concluse il suo ciclo accademico con la prolusione di una tesi sul tema: "La fantasia creativa dell'uomo". Attinse la cultura da due nazioni: Francia e Inghilterra, occupandosi principalmente della storia della pedagogia inglese e la sua tesi di laurea fu dedicata al pastore e pedagogista inglese Thomas Arnold.
Per Arnold lo sport è considerato un mezzo di autoeducazione della gioventù e questa definizione fu seguita da Perre de Coubertin in tutta la sua infaticabile attività. La sua dichiarazione:" È evidente che lo sport, oggi, non possiede ancora la dottrina pedagogica di cui avrebbe bisogno", è di assoluta attualità , come lo è la sua opera "Pedagogie Sportive", ancora validissima per la maggior parte, e purtroppo sconosciuta, se non a tutti, alla quasi totalità degli educatori sportivi.
Incompetenti in materia hanno scritto e scrivono che de Coubertin è sorpassato, che le sue idee non sono più valide, che il progresso ha determinato una modifica sostanziale dei suoi principi, e così via. Questi signori, digiuni completamente in fatto d'olimpismo, con la loro ristrettezza mentale, non sanno che l'Era decoubertiniana deve ancora iniziare o al massimo è appena incominciata, che il sociologo, il pedagogo, l'educatore ha creato i Giochi Olimpici per combattere quella forma (purtroppo non ancora dbellata) che con le sfide stava dilagando nello sport per cui il vincitore viene innalzato sull'altare ed il vinto gettato nella polvere, con il sistema gladiatorio del pollice verso. Per de Coubertin lo sport è elevazione morale dell'individuo, formazione educativa del carattere, cavalleria e fraternità, forma di attività umana per la quale non vi sono nè vinti nè vincitori, non può permettere invidie, cattiverie, divismi, esibizionismi e non può essere posta al servizio di interessi personali e materiali.
De Coubertin è un precursore, la sua opera non è stata ancora compresa nella sua estensione, nel suo alto valore filosofico, nel suo contenuto spirituale e culturale, nel suo avvenire luminoso. Nelle discussioni all' Unione Pedagogica Universale, fondata nel 1925 a Losanna e della quale egli fu il presidente, lo sport è in effetto, esaminato da un punto di vista più sociologo, come uno dei mezzi propri per ottenere l' euritmia, ideale dell'educazione ateniese, nella quale si conciliano l'estetica e l'etica.
Con la sua lettera del 15 giugno 1894 indirizzata alle organizzazioni dello sport dilettantistico di tutto il mondo, Egli scriveva:" È anzitutto necessario che noi manteniamo allo sport le caratteristiche di nobiltà e cavalleria che lo hanno distinto nel passato, in modo che essocontinui a far parte dell'educazione dei popoli d'oggi, come si è ammirabilmente manifestato ai tempi dell'antica Grecia. L'umanità tende a trasformare l'atleta olimpico in un gladiatore pagato, queste due tendenze sono incompatibili".
Parole profetiche sulle quali coloro che considerano lo sport come un mezzo d'interesse personale dovrebbero meditare, e gli strenui difensori dell'ideale olimpico prendere lo spunto per combattere con tutte le loro forze contro la pessima abitudine, oggi invalsa, si sfruttare ignobilmente il lauro olimpico a scopi pubblicitari, professionali e speculativi.
Nelle due foto: la riproduzione della copertina di uno dei libri fondamentali di de Coubertin, "Mémoires Olympiques", e una foto del Barone dal Rapporto Ufficiale dei Giochi della VIII Olimpiade dell'Era Moderna Paris 1924. Tutti i libri citati fanno parte della Collezione Ottavio Castellini.